«Je me suis toujours défini comme de la gauche efficace. »
François Legault, répondant à la question d’une journaliste à savoir si les positionnements récents le plaçaient dans la « droite conservatrice », et si cette étiquette pourrait lui coller, après qu’il ait invité sans succès les Québécois à voter pour les conservateurs.
Le premier ministre a repris une expression qu’il a déjà utilisée dans le passé, et qui avait inspiré à Jean-François Lisée un essai.
M. Legault s’est aussi défendu en pointant les dépenses de son gouvernement en santé, en éducation, dans les garderies et en environnement.
La question s’inscrit aussi dans la continuité d’une passe d’armes récentes où le premier ministre a traité le chef parlementaire de Québec solidaire de « woke » – une étiquette réservée à la gauche identitaire.
La ligne de fracture de la prochaine élection québécoise commence à se définir. Il reste à voir qui en profitera, surtout au sein de l’opposition, très fragmentée.
Personne n’a demandé à M. Legault ce qu’était une gauche inefficace.
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