
Les cas actifs sont en hausse depuis une semaine dans les CHSLD, où habitent très majoritairement des personnes âgées dont la santé est lourdement hypothéquée.
En temps normal, on ne devrait pas apporter trop d’attention à un mouvement de quelques cas, puisque les variations sur des petits chiffres sont, en proportion, toujours plus grandes.
Ce qui semble significatif ici est qu’on a oscillé tout l’été entre 1 et 3 cas actifs en CHSLD, avec même une période de presque un mois sans aucun cas déclaré ou actif, soit du 11 juillet au 7 août, comme le montre le graphique ci-dessus.
De zéro cas actifs il y a deux semaines, on est passé à 10 cas actifs en date de mardi, un sommet depuis le 2 juin, il y a plus de trois mois.
Une nouvelle vague commence toujours par quelques cas. Avec un virus contagieux comme celui de la covid, la progression exponentielle peut très rapidement signifier une perte de contrôle, d’autant plus que la majorité de la transmission a lieu avant ou sans l’apparition de symptômes.
Les personnes vivant en CHSLD ont aussi tendance à construire une immunité moins forte après avoir reçu le vaccin. Comme l’immunité décroit avec le temps, ils deviendront plus vulnérables à l’infection, et même à la forme plus grave de la maladie.
C’est ce qu’on voit présentement en Israël, où la majorité des patients hospitalisés pour la covid ont plus de 60 ans et reçu leur seconde dose depuis plus de 5 mois. Le pays a commencé à administrer une 3e dose du vaccin à ses citoyens les plus vulnérables.
De retour au Québec, on voit aussi une légère tendance à la hausse du côté des résidences pour aînés, mais plus graduelle, puisqu’on s’est maintenu autour de 4 à 6 cas actifs au cours des dernières semaines.
Environ 40 000 Québécois demeurent en CHSLD, et autour de 130 000 en résidence pour aînés.
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Catégories :Covid-19
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