Il y a un problème avec les cas actifs à l’école

Je l’ai noté il y a quelques semaines, mais je dois le noter encore. Il y a un problème avec les cas actifs à l’école.

Selon les chiffres officiels du ministère, il y aurait 1629 cas actifs présentement dans les écoles du Québec.

En réalité, c’est probablement plus près de 1200, comme le montre le graphique.

Quand un cas est déclaré dans une école, il est considéré actif pendant dix jours.

C’est donc assez facile de calculer soi-même le nombre de cas actifs, en soustrayant les nouveaux cas dix jours après leur apparition.

C’est ce que je fais depuis un moment et ça montre un écart croissant entre le portrait «officiel» et le portrait «réel», probablement dû aux délais des écoles à ajuster leurs données individuelles et à les transmettre au ministère de la Santé, qui reconstitue le portrait global.

En tous les cas, on rapporte présentement 35 % de cas en trop dans les écoles, plus ou moins.

Ça ne veut pas dire que tout est réglé dans les écoles et qu’on ne devrait pas mieux utiliser les tests rapides (i.e., massivement, sur et non au compte-gouttes, et même à la maison), ni qu’améliorer la ventilation dans les classes serait inutile (la pandémie n’est pas finie, et ça améliore aussi la concentration et les performances scolaires).

Mais ça serait quand même chouette d’avoir le vrai portrait.

L’autre bonne nouvelle est que le nombre de cas actifs progresse dans la bonne direction, sous le niveau de l’hiver dernier, et qu’il n’y a pas de « super-variant » en vue qui pourrait encore foutre le bordel, comme c’est arrivé l’hiver dernier.

N’empêche, vivement le vaccin pour les enfants…

-30-

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Catégories :Covid-19

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1 réponse

  1. Le lundi 18 octobre, le nombre cumulatif de cas chez les 0 à 9 ans (depuis le début de la 4e vague) était de 8146 : onze jours plus tard, il est de 9195, soit 1049 de plus.

    Or, il s’agit d’une grossière sous-évaluation en raison du fait qu’on manque de tests, qu’on manque de préposés et qu’on manque même de formules de consentement parental.

    À ce nombre, il faut ajouter les cas à l’école secondaire et au Cégep (où une bonne partie des élèves sont vaccinés et donc, où le variant Delta se propage moins).

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