
On a enregistré 1438 nouveaux cas dans les écoles du Québec la semaine dernière, soit un peu plus de 200 nouveaux cas par jour, en moyenne (en ramenant le total sur une semaine).
La dernière fois qu’on en a eu plus, c’est lors de la semaine se terminant le 23 avril, soit juste après le sommet de la troisième vague. On avait alors eu deux semaines au-dessus de 1700 cas, et une au-dessus de 2000 cas.
En janvier, après la rentrée d’hiver, le nombre de nouveaux cas était plus élevé au départ, mais s’était stabilisé assez rapidement.
Pour la rentrée d’automne, on partait d’un nombre de cas beaucoup moins grand dans la communauté (environ 500 par jour fin août, contre plus de 2000 au début janvier).
La tendance en janvier était aussi à la baisse, alors qu’elle était en hausse à la fin de l’été et jusqu’à récemment.
Donc, en principe, on aurait dû voir moins de cas dans les écoles cet automne. Mais c’était sans compter sur le variant Delta, 2,5 fois plus contagieux.
En tous les cas, pour l’instant, la baisse des cas qu’on observe généralement à l’échelle de la province ne se voit pas dans le bilan des écoles, alors que le nombre de cas chez les 19 ans et moins poursuit sa hausse.
Comme je l’avais montré vendredi, on voit la même tendance pour les cas actifs.
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Catégories :Covid-19
Je note que la montée des cas se fait sur environ 1 mois et que par la suite ça baisse. Allons-nous voir la même chose cet automne?
Bonne observation.
Je sais vraiment surpris, par contre.
En février, la baisse a suivi un resserrement des mesures (masque au primaire), en présence d’un variant bien moins contagieux.
En avril, c’était Alpha, mais on a fermé des milliers de classe.
Là, c’est Delta, qui est 2,5 plus contagieux que la souche originale. J’ai peine à voir comment les cas ne continueront pas à augmenter, vu qu’on n’a rien changé d’autre. C’est ce qu’on voit actuellement au Royaume-Uni.
En vertu de l’expérience américaine, la croissance du nombre de cas hebdomadaires à l’école primaire devrait être beaucoup plus importante.
Sans dépistage systématique et compte tenu à la fois de l’obligation d’obtenir le consentement préalable des parents et du fait que l’infection chez l’enfant est souvent mineure sinon asymptomatique, il est absolument certain que le nombre de cas à l’école primaire est sous-estimé.
Si la Santé publiait le taux de positivité des tests qui y sont effectués, on en aurait le cœur net. Si elle tient cela secret, c’est qu’il y a anguille sous roche.